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Le respect, l'amour, la fraternité, la justice, la solidarité, le dialogue.... et encore, tels sont les principes nobles de l'islam que nous avons appris dans le Coran et que nous a enseigné notre meilleur exemple : le Prophète saws. L’islam est la religion qu’ALLAH a agréée pour tous les êtres humains. C'est une religion de paix, qui dénonce la terreur, l'injustice, et l'inflexibilité. J'invite toute l’humanité à découvrir l'islam sans préjugés, et j'invite tous les musulmans à éduquer leurs enfants selon les principes nobles et universels de l'islam. Je vous invite à découvrir ici le berceau de mon cœur et je prie ALLAH qu’il soit satisfait de nous pour que nous soyons vraiment la meilleure communauté qu’ait été fait surgir pour les Hommes. Salam alaykoum
Au nom
d’Allah,
L’infiniment
Miséricordieux, le très Miséricordieux
Le
sacrifié d’Abraham : Ismaël ou Isaac ?
Louange à Allah ! Que les
Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi
que sur sa famille et tous ses Compagnons !
Adaptation de : Majmû’
el Fatâwa de Cheikh el Islam ibn Taïmiya (4/331-336).
Ismaël est le fils d’Ibrahim qui fut choisi par
son père pour le sacrifier comme l’établissent le Coran,
Cette annonce nous rapporte
trois informations : la nouvelle d’un enfant mâle, qui atteindra l’âge de
raison ou de la puberté (Houloum qui a les mêmes racines que Halîm
ndt.), et qui de surcroît sera sage. Peut-on faire plus grande preuve de
sagesse (dans le sens de résignation ndt.) en s’abandonnant ainsi à son père en
guise d’offrande, quand ce dernier lui dit : (Tu me trouveras
si Dieu le veut parmi les patients).[3]
Certains disent que la moindre des qualités qu’Allah puisse attribuer à l’un de
ses prophètes, est celle d’être sage, étant donné qu’il dégage une grande force
(ou qu’il domine par sa présence, ou encore qu’Allah garantit par sa présence
la victoire à Ses élus.).
Ibrahim lui-même fut
qualifié ainsi dans les deux versets suivants : (Ibrahim était
sage et dévoué).[4]
(Ibrahim était
sage, dévoué et repentant).[5]
L’événement témoigne en faveur de ses deux hommes qu’ils sont extrêmement
« sages » : (Quand il
parvint à l’âge mûr, il lui dit : « Mon fils ! J’ai vu en songe
que je devais t’égorger, alors vois ce que tu dois faire. » Il
répondit : « Père ! Fais ce qu’on t’ordonne, tu me trouveras si
Dieu le veut parmi les patients »),[6] jusqu’à : (Nous
l’échangeâmes contre une offrande immense • et nous laissâmes leur souvenir
dans les générations futures • Paix à Ibrâhîm ! • C’est ainsi que nous
rétribuons les bienfaiteurs • Il comptait parmi nos serviteurs croyants • Nous
lui annonçâmes ensuite la naissance d’Isaac qui fut un prophète parmi les
vertueux • nous les avons bénis lui et Isaac. Dans leur descendance, il y a des
bienfaiteurs et d’autres qui sont injustes envers eux-mêmes de façon manifeste). [7]
Cette histoire démontre que
l’enfant en question fut bien Ismaël et cela, pour plusieurs raisons[8] :
Premièrement : le Seigneur annonce à
Ibrahim la naissance d’un enfant qu’il devra vouer plus tard en sacrifice. Dans
un premier temps, le Coran relate l’événement du sacrifice, pour
enchaîner ensuite par le verset : (Nous lui
annonçâmes ensuite la naissance d’Isaac qui fut un prophète parmi les vertueux
• Nous les avons bénis lui et Isaac). Il
y a donc deux annonces différentes : l’une concerne le personnage
central du sacrifice et l’autre concerne Isaac, comme cela ne peut échapper à
personne.
Deuxièmement :
l’histoire du sacrifice est uniquement mentionnée à cet
endroit du Coran, alors que les autres passages se contentent d’évoquer
l’annonce de la naissance d’Isaac, par exemple dans
De plus, en annonçant les
deux bonnes nouvelles, qui sont l’annonce du futur sacrifice et celle d’Isaac
après lui, cela démontre qu’Isaac et l’enfant concerné par le sacrifice sont
deux personnes différentes. D’autant plus que selon certains versets, le
Seigneur à fait don du frère d’Ismaël et de Jacob à Son Ami Abram (comme le
nomme ainsi la bible), à travers le verset : (Nous lui avons
fait don d’Isaac et Nous lui avons offert Ya’qûb en plus ; tous deux
étaient des gens pieux).[12]
Le Seigneur révèle également : ( Nous lui avons
fait don d’Isaac et de Ya’qûb, et nous avons établi dans sa descendance le
Livre et la prophétie. Nous l’avons rétribué sur terre et dans l'au-delà il
comptera parmi les pieux).[13]
Aucun de ces deux versets ne fait mention de l’enfant concerné par le sacrifice.
Troisièmement :
Allah nous apprend que le futur sacrifice était un enfant
sage. Quant à Isaac, son père reçut l’heureuse nouvelle qu’il sera un enfant
savant dans un autre passage du Coran. Il y a forcément une raison pour
laquelle les deux enfants furent qualifiés différemment. Cette distinction se
vérifie d’autant plus lorsque l’une de leurs qualités respectives en accompagne
une autre. La sagesse convient tout à fait à la patience qui revient à l’enfant concerné par le
sacrifice. Le Coran affirme en effet qu’Ismaël
est patient dans le verset suivant : (évoque Ismaël,
el Yasa’, et Dhû el Kifl, tous comptaient parmi l’élite).[14]
Voici donc une troisième raison, car un autre verset dit au sujet de l’enfant concerné par le sacrifice :
(Père !
Fais ce qu’on t’ordonne, tu me trouveras si Dieu le veut parmi les patients).[15]
Allah a donc reconnu à Ismaël la qualité de patient comme Il lui a reconnu ailleurs
de respecter ses engagements à travers le verset : (Il était
sincère envers ses engagements).[16]
Il avait promis en effet à son père d’endurer patiemment son épreuve.
Quatrièmement :
La naissance prochaine d’Isaac relevait du miracle, car sa
mère était vieille et stérile. C'est pourquoi l’Ami d’Allah (sur lui la paix) a
réagi avec étonnement à l’annonce de la nouvelle céleste : (« M’annoncez-vous
(cette nouvelle) alors que la vieillesse m’a touché ! Que m’annoncez-vous
au juste !)
Sa femme n’en fut pas moins surprise pour avoir dit : (Vais-je
enfanter alors que je suis vieille et que mon époux a également un âge avancé).[17]
Nous avons déjà vu que cette annonce lui vint vers la fin de sa vie, et que
cette nouvelle la concernait elle et son mari. Par contre, Ibrahim (sur lui la
paix) fut le seul concerné par l’annonce de l’enfant concerné par le sacrifice.
Il fut mis à l’épreuve de le tuer sans que la mère d’Isaac n’ait aucun lien
avec cet événement. Cela corrobore tout à fait avec le hadith rapporté dans le
recueil e-Sahîh, et selon lequel le Prophète (que
les bénédictions d’Allah et la paix soient sur lui) et ses compagnons nous
apprennent qu’à la naissance d’Ismaël, Sarah fut jalouse de sa mère Hâjar. Dès
lors, Ibrahim a pris l’enfant et la servante pour les emmener à
La
preuve également que l’enfant
concerné par le sacrifice n’est pas Issac est que le Seigneur
révèle juste avant ce verset : (Nous lui
annonçâmes la naissance d’Isaac (à Sarah), et celle de
Ya’qûb après Isaac).[18]
Comment Isaac peut-il être voué au sacrifice dans ces conditions ?
L’annonce de Ya’qûb implique forcément que son père (Isaac) reste en vie avant
que son fils ne vienne au monde. Personne ne conteste que l’histoire du sacrifice
ait eu lieu avant la naissance de Jacob. Bien plus, ce dernier n’a vu le jour qu’après
la mort de son grand-père Ibrahim (sur lui la paix) ; nul ne doute
pourtant que l’anecdote du sacrifice se soit déroulée avant son décès.
La
preuve que cette histoire s’est déroulée à
Personne
n’assume qu’un jour Isaac, ne s’est rendu à
Que les prières d’Allah et Son
Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches,
et tous ses compagnons !
Traduit
pour IslamHouse par :
Karim
ZENTICI
Revu par Fouad
SIRBAL
[1] Voici les termes de
[2] Les rangs ; 101 Ismâ’îl fut
qualifié ici de Halîm que nous traduisons par « sage »,
mais qui prend en fait des sens multiples comme magnanime (qui est enclin au
pardon comme nous le souligne e-Sa’dî), longanime (qui supporte ce qu’il
pourrait réprimer comme nous l’apprend el Baghawî), ou qui se résigne, fait
preuve de patience et d’une maîtrise de soi. NdT
[3] Les rangs ; 102
[4] Le repentir ; 114 D. Masson
explique en ces termes le sens de Awwâh (que nous avons traduit par
« dévoué » mais qui a aussi le sens d’humilité) : « celui
qui gémit, qui soupire, et qui implore la miséricorde de Dieu. » Elle
corrobore ainsi l’exégèse des grands spécialistes à l’exemple d’el Baghawî et
de l’exégète linguiste e-Râghib el Asfahânî dans Mufradât Alfâdh
el Qurân que chaque arabophone, et plus particulièrement le traducteur,
doit compter dans sa bibliothèque. NdT
[5] Hûd ; 75 repentant est l’un des
sens de Munîb, mais de façon plus générale il signifie revenir à Allah.
[6] Les rangs ; 101, 102. Certains
exégètes assument que l’événement s’est passé quand Ismaël a atteint l’âge de
treize ans. Toutefois, le début du premier verset peut avoir d’autres sens. Il
peut vouloir dire : quand le père l’a emmené jusqu’au pied de la montagne,
ou quand il eut atteint un âge avancé.
[7] Les rangs ; 106-113
[8] Voir notamment Tafsîr ibn Kathîr.
[9] Hûd ; 71 Il s’agit dans cet
épisode de Sarah fille de Hârân fils de Ahwar qui fut mariée à son
cousin Ibrahim (voir Tafsîr el Baghawî qui précise notamment que Saraï
se tenait derrière un rideau.)
[10] E-Dhâriyât ; 28 Selon certains
exégètes, elle n’a fait que crier d’où elle était, sans se montrer à ses
visiteurs, mais par un effet de rhétorique, c’est sa voix qui se serait
déplacée.
[11] El Hijr ; 53
[12] Les Prophètes ; 72
[13] L’araignée ; 27
[14] Sâd ; 48
[15] Les rangs ; 101, 102
[16] Mariam ; 54
[17] Hûd ; 72
[18] Hûd ; 71