Lun | Mar | Mer | Jeu | Ven | Sam | Dim |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | |
7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 |
14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 |
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 |
28 | 29 | 30 |
Le respect, l'amour, la fraternité, la justice, la solidarité, le dialogue.... et encore, tels sont les principes nobles de l'islam que nous avons appris dans le Coran et que nous a enseigné notre meilleur exemple : le Prophète saws. L’islam est la religion qu’ALLAH a agréée pour tous les êtres humains. C'est une religion de paix, qui dénonce la terreur, l'injustice, et l'inflexibilité. J'invite toute l’humanité à découvrir l'islam sans préjugés, et j'invite tous les musulmans à éduquer leurs enfants selon les principes nobles et universels de l'islam. Je vous invite à découvrir ici le berceau de mon cœur et je prie ALLAH qu’il soit satisfait de nous pour que nous soyons vraiment la meilleure communauté qu’ait été fait surgir pour les Hommes. Salam alaykoum
Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très miséricordieux
Parmi les
sermons du Prophète (r) recensés au cours du
Pèlerinage, nous pouvons compter celui
de ‘Arafat. Le noble compagnon Jabir ibn ‘Abd Allah (y) nous relate dans un long récit les détails du
Pèlerinage du Prophète (r) depuis son départ de
Médine jusqu’à son retour.
Ce sublime Hadith
comprend un certain nombre de leçons et de perles rares notamment des règles
parmi les règles primordiales. Celui-ci est recensé dans le Sahîh
de l’Imam Muslim[1]
-Dieu lui fasse miséricorde-. Notre témoin oculaire nous raconte (y) au fil de ce Hadith :
« Lorsque
le soleil se coucha, il sollicita sa chamelle « al Qaswâ » qui
fut sellée pour le départ. Il se rendit au cœur du Wadi (vallée) où il prononça un sermon.
Il
y déclara entre autres : Votre sang et vos biens sont sacrés, comme ce jour-ci
est sacré, en ce mois-ci, et sur votre terre. Sachez que toute chose de l’ère
païenne est révolue et je la mets sous mes pieds. Le sang versé durant la
« Jâhiliya » (temps de l’ignorance ou avant l’arrivée de l’islam) est
révolu. Le premier sang versé révolu, est le sang d’ibn Rabi’a ibn al Harîth.
Il a été adopté par la tribu Banu Sa’ad, et les membres de la tribu de Hudhayl
l’ont tué. L’usure de l’ère païenne est révolue. La première usure révolue, est
la nôtre, celle de ‘Abbâs ibn ‘Abd al Mouttalib ; celle-ci est
entièrement révolue. Craignez Allah envers les femmes, vous les avez prises par
le pacte d’Allah. Vous avez obtenu la permission d’avoir des rapports avec elles par
Je
vous ai laissé de quoi, si vous vous y accrochez, ne jamais vous égarer après
moi : le Livre d’Allah. Sachez que vous serez interrogés à mon sujet,
alors qu’allez-vous répondre ? Nous attestons - ont-ils répondu -
que tu as transmis (le message), rempli (ta mission) et averti (les
hommes). C’est alors qu’il a levé son doigt en direction du ciel pour le
pointer ensuite sur la foule, tout en s’exclamant : Ô Allah ! Sois
Témoin ! Ô Allah ! Sois Témoin ! A trois reprises.
On
fit l’appel à la prière ensuite et le petit appel pour prier le Dhohr.
On refit l’Iqama après pour prier le ‘Asr. »
Ce sermon
magnifique comprend de sublimes principes, d’illustres fondements, et de nobles
règles de bienséance. L’Erudit ibn Al Qayyîm – Dieu lui fasse miséricorde – a
notifié pour décrire ce sermon et expliquer son contenu :
« Il
a prononcé publiquement de sa monture un remarquable sermon où il a établi les
principes de l’Islam, tout en détruisant les principes du paganisme et de l’associationnisme.
Il y a établi également l’interdiction de commettre les interdits que les
peuples - toute confession confondue - s’accordent à interdire (ou à rendre
sacrés). Autrement dit, le sang, les biens, et l’honneur. Il a foulé les
habitudes de l’ère païenne sous ses pieds, il a abrogé l’usure en entier et l’a
annulée.
Il a recommandé aux hommes de bien
traiter les femmes en signalant le droit qu’elles avaient sur eux et leur
devoir. Il incombe de subvenir à leurs besoins et de les vêtir dans les limites
du convenable sans pour autant fixer de limite particulière. Il a autorisé aux
maris de corriger leurs femmes dans le cas où elles feraient entrer chez eux
des personnes dont la présence lui serait hostile. Il a recommandé à la
communauté, en général, de s’accrocher au Livre d’Allah en faisant savoir à ses
membres qu’ils ne pourraient s’égarer aussi longtemps qu’ils s’y
accrocheraient. Il a ensuite informé qu’ils seront interrogés à son sujet, et
leur a demandé de s’exprimer sur ce qu’ils allaient répondre, et sur quoi ils allaient
témoigner. Ils ont répondu : « Nous témoignons que tu as transmis (le
message), rempli (ta mission) et averti (les hommes) ». Il a alors levé
son doigt au ciel pour rendre compte à Allah de leur témoignage à trois
reprises. Il a même enjoint aux personnes présentes de transmettre ces
enseignements aux personnes absentes. » [2] Fin de citation.
Ce sermon
embrasse un ensemble important de points de la religion et ses mœurs. Les voici
dans l’ordre d’énumération du Hadith :
Premièrement :
il a
interdit de s’en prendre impunément au sang des musulmans et à leurs biens. Il
a confirmé ce point en ayant recours à une tournure éloquente. « Vous savez, votre sang et vos biens sont sacrés
comme ce jour-ci est sacré, au cours de
ce mois-ci, sur votre terre. » Chacun est bien conscient du
caractère sacré de
Deuxièmement :
il a
totalement abrogé les pratiques païennes et les a toutes annulées. « Sachez que toute chose de l’ère païenne, je la
mets sous mes pieds et elle est révolue. Le sang de la « Jâhiliya »
est abrogé. Le premier sang par lequel je commence, est le sang d’ibn Rabi’a
ibn al Harîth. Il a été adopté par la tribu Banu Sa’ad, et Hudhayl l’ont
tué. L’usure (de l’ère païenne) est entièrement révolue. La première usure par
laquelle je commence, est la nôtre, celle de ‘Abbâs ibn ‘Abd al Mouttalib ;
celle-ci est entièrement abrogée. »
Dans ce
paragraphe, il
a annulé les
pratiques de la « Jâhiliya » et ses transactions
commerciales usuraires non achevées. Il a aussi indiqué que la loi du Talion ne sera pas appliquée pour le
sang versé à cette époque. A
travers ses dires : « Je la mets sous mes pieds, révolue », il
sous-entend son annulation. Lorsqu’il déclare au sujet de l’usure : « L’usure
(de l’ère païenne) est entièrement abrogée. » Il veut dire
qu’elle est refusée et annulée.
Troisièmement :
il a
recommandé de bien traiter les femmes et a encouragé à avoir de bonnes
relations avec elles. « Craignez Allah envers
les femmes, vous les avez prises par le pacte d’Allah. Vous avez obtenu la
permission d’avoir des rapports avec elles par
Bon nombre de
propos prophétiques abondent dans ce sens ; L’accent y est mis sur la
recommandation envers les femmes et la
mise en valeur de leurs droits, tout en mettant en garde contre la négligence à
leur égard.
Quatrièmement :
recommander
le Livre d’Allah (U). Le faux ne l'atteint
d'aucune part, ni par devant, ni par derrière, c’est une révélation émanant
d’un Dieu Sage et Digne de Louange. « Je vous
ai laissé de quoi, si vous vous y accrochez, ne jamais vous égarer après moi : le Livre d’Allah. »
Le Coran est un guide, Allah en a fait un guide pour les hommes afin d’éclairer
leur droit chemin et toute initiative bénéfique. Ils peuvent distinguer à
travers lui le vrai du faux, la bonne voie de l’égarement, et le bien du mal.
Quiconque s’attache à lui est bien guidé, quiconque se tient à ses
enseignements ne peut être égaré, et quiconque le suit ne peut être malheureux.
S’il s’est contenté de citer le Livre, c’est parce qu’il implique de mettre
Quiconque
néglige
Cinquièmement :
Il les a
informés qu’ils seront interrogés à son sujet (r).
Il leur a demandé de formuler quelle sera leur réponse : « Sachez que vous serez interrogés à mon sujet, alors
qu’allez-vous répondre ? » « Nous
attestons – ont-ils répondu – que tu as transmis, rempli, et averti. »
Alors, il a levé son doigt en direction du ciel pour le pointer ensuite sur la
foule, tout en s’exclamant : « Ô
Allah ! Sois-en Témoin ! Ô Allah ! Sois-en Témoin ! »
A trois reprises.
« Vous
serez interrogés à mon sujet » signifie : Concernant ma transmission du message.
« Alors
qu’allez-vous répondre ? » signifie : à mon sujet. « Tu as transmis » c’est-à-dire : le
message. « Rempli »
c’est-à-dire : ta mission. « Et averti »
c’est-à-dire : ta communauté. « Ô Allah !
Sois Témoin ! » C’est-à-dire : à l’encontre de Tes
serviteurs ayant reconnu que j’ai bien rempli ma mission, Tu suffis certes
comme Témoin.
Extrait du
livre : Prêches et sermons extraits du Pèlerinage de l’Adieu du
Sheïkh ‘Abd e-Razzaq el Badr
Traduit et adapté pour islamhouse
par :
Karim
ZENTICI